martes, 27 de febrero de 2024

"LO QUE LA MAREA ESCONDE"

La maison d’édition Destino a publié en 2021 Lo que la marea esconde de l’écrivain galicienne María Oruña (Vigo, 1976). C’est le quatrième épisode de la série de romans "Los libros del Puerto Escondido", dans laquelle sont également inclus Puerto escondido (2015), Un lugar a donde ir (2017) et Donde fuimos invencibles (2018), toutes avec le lieutenant Valentina Redondo comme protagoniste.

Le roman raconte deux histoires qui se déroulent en parallèle: celle de la vie personnelle du lieutenant Redondo, marquée par un événement tragique qui brise le bonheur de la protagoniste à la fin de Donde fuimos invencibles, et celle de l’affaire qu’il doit résoudre à la tête de son équipe: la mort mystérieuse et inexplicable de Judith Pombo, presidente du Real Club de Tenis de Santander, qui se produit dans la cabine d’une goélette, complètement fermée de l’intérieur, dont personne n’a pu sortir et où on ne trouve pas l’arme du crime.

Il s’agit de deux histoires indépendantes dont l’interconnexion unit le roman et influe sur la résolution des deux intrigues: l’apport d’Oliver Gordon, maintenant ex-partenaire du lieutenant, à l’enquête dans laquelle il est plongé cette l’aide à avancer en elle et les paroles prononcées par l’un des suspects, ainsi que la présence du lieutenant Silva et sa famille, déjà presque à la fin du roman, permettent au protagoniste de clarifier ses idées sur sa situation personnelle.

Dans ce roman, María Oruña a créé une intrigue policière semblable aux histoires d’Agatha Crhistie: il y a une victime qui traite cruellement les autres personnages, de sorte qu’aucun ne regrette sa mort; il y a un groupe limité de suspects qui ont une raison de vouloir voir Judith morte; Judith meurt empoisonnée au cyanure; il y a un autre crime au milieu de l’histoire...

En outre, 8 des 15 chapitres du livre commencent par des citations tirées de certains titres de la célèbre romancière policière, qui est même nommée directement dans l’une des répliques que le sous-lieutenant Sabadelle fait à sa compagne Marta Torres ("Ah, joder, ¿quién eres, Poirot? Una cosa es trabajar como detectives  y otra es creerse Agatha Christie"). De plus, le nom du chat sans défense qui apparaît presque à la fin de l’histoire est précisément Agatha. Serait-ce un hasard ou un clin d’œil prémédité de María Oruña à la célèbre maîtresse du crime?

Pour finir, je voudrais recommander ce livre parce qu’il est facile à lire, il a intrigue et mystère, les crimes que le lieutenant Valentina doit résoudre se mêlent à sa vie personnelle et il faut attendre la fin pour savoir qui est le tueur.


Pablo Moreno Galeano (2º BA)

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